« Il y a un enjeu autour de l’usure professionnelle, qui est un problème pour les salariés et les entreprises », constate Lionel Lemaire, directeur général de Transitions Pro Grand Est. Il faut « accompagner les deuxièmes parties de carrière », tout en donnant la priorité « aux métiers à fortes perspectives ». Pour Fabrice Veyre, d’Avenir Actifs, la coopération s’accélère, avec la signature de nombreuses conventions entre partenaires, qui peuvent prévoir « des temps d’échange, des interventions communes dans les entreprises ou sur des salons, voire des guichets communs ». Afin de répondre au mieux au public, il est nécessaire d’assurer une personnalisation du parcours. L’axe de développement de la performance des conseillers CEP porte à la fois sur les caractéristiques des territoires, sur l’ingénierie de parcours ou encore sur le fait de trouver les financements. Ludovic Bertrand, directeur du réseau des Carif-Oref, estime que les conseillers CEP peuvent s’appuyer sur les données et études menées par les Carif-Oref, qui apportent une lecture territoriale du marché de l’emploi.
« Il faut permettre une bonne information sur les emplois et les dispositifs existants », résume Rui Neto directeur général d’Ocapiat Nouvelle Aquitaine. Ocapiat par exemple intervient auprès des équipes de conseillers CEP pour les aider à mieux identifier les ressources spécifiques aux branches professionnelles.
